Métabolisme : un nouvel outil de dépistage du risque cardiovasculaire
02 décembre 2024
Une découverte récente réalisée par des chercheurs de l’Institut de Génétique Humaine (CNRS, université de Montpellier) pourrait bien bouleverser un paradigme vieux de plus de 30 ans en matière de cancérogenèse.
Il est en effet admis que l’initiation et le développement d’une tumeur cancéreuse reposent sur l’accumulation de mutations génétiques. Or, plus récemment, des études ont révélé l’implication de modifications épigénétiques dans le développement de cancers : ces modifications ne portent pas sur la séquence elle-même de l’ADN, qui reste inchangée, mais sur la manière dont cet ADN s’exprime.
Pour la première fois, Giacomo Cavalli et ses collègues viennent de montrer que, chez un modèle animal, des dérèglements épigénétiques sont capables à eux seuls d’induire un état tumoral durable dans des cellules. Cela signifie qu’une tumeur peut être due à des modifications épigénétiques et non, comme on le croyait jusqu’à présent, à des mutations génétiques.
Source : Nature, 24 avril 2024
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