À l’université de Bourgogne, l’équipe Inserm « Cognition, Action et Plasticité Sensorimotrice » vient de montrer que, chez des volontaires en bonne santé, de simples séances d’électromyostimulation suffisent à diminuer légèrement l’anxiété et à améliorer les performances cognitives.

Chez des modèles animaux, les chercheurs ont mis en évidence que cette électrostimulation conduit à une production de lactate par le muscle en activité. Celle-ci est corrélée à une augmentation de la production cérébrale de BDNF, une molécule qui favorise le bon fonctionnement des neurones, et ce plus particulièrement dans l’hippocampe, une zone cérébrale essentielle à la mémoire et à l’apprentissage.

Les chercheurs souhaitent désormais explorer si ces bénéfices s’observent aussi chez des personnes dont la capacité physique est réduite.

Source : International Journal of Molecular Sciences, 4 février 2024