Concert de piano à la basilique Fourvière de Lyon
07 novembre 2024
26 mars 2023
Parce que permettre aux chercheurs et chercheuses de poursuivre des travaux de recherche, dans des laboratoires français soutenus par la FRM pour l’excellence et le caractère prometteurs de leurs travaux, est au cœur même de sa mission, la FRM s’engage en soutien à 7 chercheuses ukrainiennes forcées de quitter leur pays à cause de la guerre.
En s’engageant à hauteur de 50 000 euros, la FRM permet à 7 chercheuses ukrainiennes, et à leur famille, de bénéficier d’une allocation de 3 mois comprenant leur accueil dans un laboratoire déjà soutenu par la FRM, ainsi qu’une indemnité logement si nécessaire.
Un partenariat porteur de sens, pour lequel la FRM a été guidée par le souhait de prendre toute sa part dans les initiatives solidaires au bénéfice des populations directement affectées par le conflit : en aidant à préserver la vie de chercheurs en exil et celle de leur famille.
Grâce à vos dons, la FRM permet à ces chercheuses de se mettre à l'abri tout en maintenant une activité de recherche biomédicale, en étant accueillies dans des laboratoires français dépendants d'établissements d’enseignement supérieur ou de recherche.
Quelques jours seulement après l’éclatement du conflit en Ukraine, le programme PAUSE a lancé un dispositif spécial en soutien aux chercheuses et chercheurs ukrainiens, via le lancement d’un fonds spécial d’urgence : un dispositif permettant aux chercheuses et chercheurs de se mettre à l’abri en France pendant 3 mois, tout en maintenant une activité de recherche.
Créé en 2017, le programme PAUSE (Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et artistes en Exil) a été créé à l’initiative du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec l’ambition de protéger des chercheurs et des artistes privés du libre exercice de leur profession dans leur pays d’origine et contraints à l’exil afin de leur permettre de poursuivre leurs travaux, en les accueillant dans des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche ainsi que des institutions culturelles en France.
Pourquoi la FRM a-t-elle souhaité apporter son soutien au Programme PAUSE – Solidarité Ukraine ?
Parce que la science n’a pas de frontière, parce que les valeurs portées et partagées par les communautés scientifiques ne peuvent tolérer cette guerre, la FRM, comme toute la communauté scientifique française, s’est sentie très vite concernée par l’impact du conflit sur les chercheurs et chercheuses ukrainiens. Elle a donc souhaité exprimer sa solidarité à leur égard, en contribuant à les accueillir en France pour maintenir leur activité de recherche. Ensuite, parce que les valeurs et les actions du Programme PAUSE, depuis sa création, résonnent avec les valeurs fondamentales de la FRM en matière de liberté de la recherche et d’accompagnement des chercheurs. Enfin, parce que la FRM, acteur incontournable de l’écosystème de la recherche française, se devait de prendre part à cet élan de solidarité national.
C’est la première fois que la FRM initie un tel soutien, quelle suite pensez-vous donner à cet engagement ?
Notre engagement envers le fonds d’Urgence Ukraine n’est qu’une étape, il pourra se poursuivre et se renforcer en fonction de l’évolution du conflit et de la possibilité des chercheurs et chercheuses accueillies de retourner dans leur pays. Nous avons l’ambition, selon les moyens disponibles, d’étendre ce soutien au programme PAUSE général qui, pour beaucoup de scientifiques ukrainiens, viendra prendre le relais du fonds d’urgence et permettra de stabiliser leur situation en France. Nous avons également une pensée pour les scientifiques russes, victimes collatérales du conflit, qui paient aujourd’hui très cher la rupture avec la communauté scientifique internationale. Notre objectif serait, via le programme PAUSE général auquel les chercheurs non ukrainiens sont éligibles, de participer à leur accueil sur notre territoire, afin de les protéger et de leur permettre, à eux aussi, d’exercer librement leur profession.
Témoignage
Nataliia est arrivée en France depuis le 11 mars 2022, elle travaille actuellement sur la chimiorésistance dans les cancers pédiatriques au sein de l'équipe de Catherine Brenner, grâce au Programme PAUSE soutenu par la FRM. Elles témoignent.
« Il s'agit littéralement d'un programme « salvateur » et je n'ai pas de mots pour remercier suffisamment de ce soutien pendant la période la plus difficile de ma vie. Je n'étais pas sûre de survivre. »
Nataliia Naumova, Scientifique ukrainienne, docteure en biologie/biochimie (à droite sur la photo)
« Bien que la science soit apolitique, il est clair que les chercheurs voient leurs travaux et carrières influencés par les conflits dans le monde. J’ai trouvé de mon devoir d’accueillir des scientifiques poussés à fuir cette guerre. »
Catherine Brenner, Directrice de recherche et d'unité au CNRS-Gustave Roussy-Université Paris Saclay (à gauche sur la photo)
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