Fondation Acantha

Créée en 2021 à l’initiative de Madame Guillou-Rugarli, la Fondation Acantha honore la mémoire de ses parents et perpétue l’engagement familial dans le domaine scientifique. Elle est dédiée au soutien à la recherche sur le cancer de la peau, le paludisme, l’épilepsie et les maladies auto-immunes.

Les projets soutenus

2023

  • Le projet d’Antoine Claessens, chargé de recherche Inserm et à la tête de l’équipe « GATAC Malaria » à l’Université de Montpellier. Les chercheurs souhaitent mieux comprendre comment le parasite du paludisme, Plasmodium falciparum, établit une infection chronique asymptomatique dans l’organisme. Cela permettra à terme de développer des moyens de lutter contre le pathogène.
  • Le projet de Renaud Lesourne, à la tête, avec Loïc Dupré, de l’équipe « Cartographie fonctionnelle des réseaux de signalisation dans les lymphocytes » à l’Institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires. Les chercheurs s’intéressent à la sclérose en plaques, une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire s’attaque à la gaine de myéline, une membrane autour des neurones qui permet une bonne conduction de l’influx nerveux. L’équipe explore les mécanismes immunitaires dans cette maladie pour identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.

2022

  • Le projet de Balotin Fogang qui réalise un stage post-doctoral dans l’équipe « Approches génomiques du paludisme chronique asymptomatique » dirigée par Antoine Claessens au Laboratoire « Interactions hôte-pathogènes » à Montpellier. Le chercheur étudie la manière dont le parasite responsable du paludisme réussit à établir une infection chronique et asymptomatique chez l’humain. Cela pourrait déboucher sur l’identification de biomarqueurs prédictifs de l'issue de l'infection.
  • Le projet de Hajar Ouahmi, néphrologue qui mène une thèse de sciences dans l’équipe « Transport cellulaire et subcellulaire de protons » dirigée par Laurent Counillon au sein du laboratoire de PhysioMédecine Moléculaire de Nice. La chercheuse s’intéresse au diabète de type 1, une maladie auto-immune caractérisée par la destruction de cellules pancréatiques spécialisées dans la production d’insuline, et regroupées en structures appelées les îlots pancréatiques. Une voie thérapeutique réside dans la greffe de ces îlots chez les patients. La chercheuse étudie des mécanismes pouvant améliorer les conditions de cette greffe.

2021

  • Le projet de Mariagiovanna Russo qui réalise une thèse dans l'équipe « Transduction du signal et neuropharmacologie développementale » à l'Institut des Neurosciences-NEURO-PSI, Gif-sur-Yvette. La chercheuse tente de mettre au point une stratégie visant à restaurer la gaine de myéline entourant les neurones qui est détruite lors de la sclérose en plaques.
  • Le projet mené par Françoise Benoit-Vical et son équipe « Nouvelles molécules antipaludiques et approches pharmacologiques » au sein du Laboratoire de Chimie de coordination à Toulouse. Les chercheurs souhaitent découvrir des candidats-médicaments à visée antipaludique.

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