Histoire
La Fondation Victor et Erminia Mescle a été créée par Madame Marie-Agnès Mescle-Moreau en l’honneur de sa grand-mère, Madame Erminia Mescle décédée en 2005. En 1998, Erminia Mescle avait consenti, au profit de la Fondation pour la Recherche Médicale, une donation avec réserve d’usufruit, portant sur la propriété d’un portefeuille de titres évalué à plus d’un million d’euros. Comme sa grand-mère n'avait pas précisé le domaine de recherche qu'elle souhaitait soutenir, sa petite-fille a dan s un premier temps, pensé consacrer cette aide à la recherche contre le cancer - dont était mort Victor Mescle et les maladies du sang, qui ont touché leur famille. Mais elle a finalement choisi un domaine plus « oublié » : les greffes d’organes et de cellules.
Les projets soutenus
2021
- Pr François Pattou, qui travaille au sein de l’Institut Européen de Génomique du Diabète, sur le campus du CHU de Lille. Il y dirige une unité de recherche qui vise notamment à mettre au point des traitements innovants dans le diabète de type 1. Plus particulièrement, le chercheur souhaite améliorer les techniques de thérapie cellulaire du diabète, approche qui vise à rétablir la synthèse d'insuline dans l'organisme via la transplantation des structures cellulaires chargées de sa production, les îlots pancréatiques.
2020
- Pierre Cattan, chef du « Service de chirurgie viscérale, cancérologique et endocrinienne » de l'hôpital Saint-Louis à Paris et chercheur dans l’unité « Immunologie Humaine, Pathophysiologie, Immunothérapie » à l'Institut de recherche Saint-Louis. En association avec d'autres équipes, Pierre Cattan souhaite mettre au point, par ingénierie tissulaire, un oesophage biocompatible suceptible d'être greffé sans réaction de rejet. Cela permettrait une alternative à la chirurgie reconstructrice de cet organe, dont les résultats sont aujourd'hui imparfaits.
- La Fondation Victor et Erminia Mescle a également contribué à soutenir la recherche sur la Covid-19 au printemps 2020. Elle a participé au financement des projets suivants :
- Le projet « HARMONICOV », qui consiste à étudier la réaction immunitaire de l’organisme face à l’infection par le virus Sars-Cov-2 afin de révéler des biomarqueurs pronostiques et thérapeutiques. Ce travail participera également à l'identification d'anticorps qui serviront pour le développement d’une immunothérapie contre le virus. Son coordinateur est Michel Cogné, au sein de l'Etablissement Français du Sang de Bretagne, à Rennes.
- Le projet « SARS-Cov-2immunRNAs », qui vise à caractériser la manière dont le matériel génétique viral présent dans les cellules active les premières lignes de défense de l’organisme. Mieux comprendre ces mécanismes permettra de développer des moyens de stimuler la réponse immunitaire contre les virus et de pallier ses déficiences éventuelles. Sa coordinatrice est Anastasia Komarova, au sein de l'Unité de Génétique moléculaire des virus à ARN du département de Virologie de l’Institut Pasteur à Paris.
2019
- Sophie Caillat-Zucman qui dirige l’équipe « Réponses immunes chez l’hôte immunocompromis : tolérance contre GVHD » au sein du laboratoire « Immunologie humaine, physiopathologie et immunothérapie » à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Ses recherches portent sur les mécanismes de la maladie du greffon contre l’hôte, encore appelée graft versus host disease (GVHD). Plus spécifiquement, la chercheuse et son équipe s'intéressent à des cellules immunitaires particulières, les cellules MAIT, qui pourraient réguler cette complication grave pouvant intervenir après une greffe de moelle osseuse.
2018
- Philippe Menasché, responsable de l'équipe « Thérapies régénératives des pathologies cardiaques et vasculaires » au Paris-Centre de recherche cardiovasculaire. Il récompense ses travaux dans le domaine de la thérapie cellulaire pour le traitement des pathologies cardiaques. Philippe Menasché souhaite mettre au point une approche qui utilise l'implantation de cellules souches pour régénérer le cœur déficient dans le cadre d'atteintes diverses telles que l'insuffisance cardiaque.
2017
- René Ferrera, Ingénieur de recherche au Laboratoire « Cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition » de Lyon, pour ses travaux qui visent à prolonger le temps de survie des greffons cardiaques en dehors du corps avant transplantation.
2016
- Julie Déchanet-Merville reçoit le soutien de la Fondation Victor et Erminia Mescle pour ses recherches sur la participation des lympohocytes T à la réponse immunitaire en cas d’infection virale ou de cancer.
2015
- José Cohen, médecin à l’hôpital Henri Mondor à Créteil, pour ses travaux sur des cellules du système immunitaire particulières et notamment leur rôle dans la maladie du greffon contre l’hôte et leurs effets dans le cas de maladies inflammatoires dermatologiques telles que le psoriasis.
2014
- Dr. Philippe Bousso, responsable de l’Unité « Dynamiques des réponses immunes » Inserm / Institut Pasteur.
2013
- Flora Zavala, directrice de recherche Inserm à l’hôpital Necker, pour son projet sur la tolérance immunitaire en transplantation.
2012
- Prix attribué pour deux ans à Annick Lefèvre, responsable de l’équipe Epigénétique et développement à l’Institut Cellule souche et cerveau à Lyon, pour son projet sur les marqueurs épigénétiques des cellules souches neurales.
2011
- Jérôme Guicheux, responsable d’équipe au laboratoire d’Ingéniérie Ostéoarticulaire et Dentaire à Nantes, pour son projet de thérapie cellulaire du disque intervertébral.
2010
- Nuala Mooney, directeur de recherche au CNRS, dans l’unité Inserm « Hématologie, Immunologie et Cibles thérapeutiques », à l’hôpital Saint-Louis pour ses travaux concernent la tolérance des greffes de reins.
2009
- Carole Crouzet pour ses travaux sur le développement de stratégies thérapeutiques originales contre les maladies à prions.
2007
- Élise Chiffoleau, chargée de recherche Inserm pour ses recherches s’articulant autour des mécanismes immunologiques de la tolérance à l'allogreffe.
Contact
Fondation pour la Recherche Médicale
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