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Une même altération génétique peut se retrouver dans plusieurs types de cancers. Ainsi, on retrouve des anomalies des récepteurs appelés EGFR dans des cancers du poumon et du côlon. Néanmoins, ce ne sont pas les mêmes thérapies ciblées qui sont utilisées : pour le côlon, les plus efficaces sont des anticorps monoclonaux qui se fixent sur EGFR et l'empêchent de fonctionner (médicaments finissant en -mab), alors que pour les cancers du poumon, les plus efficaces sont des inhibiteurs de tyrosine kinase (médicaments finissant en -nib) qui bloquent une enzyme impliquée dans le fonctionnement de l'EGFR.

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Certains cancers peuvent en effet devenir résistants à une thérapie ciblée ou une chimiothérapie. Notamment à cause de l'hétérogénéité de la tumeur qui, au départ, renferme des cellules sensibles et des cellules résistantes. Par un phénomène classique de sélection, les cellules résistantes deviennent peu à peu majoritaires au sein de la tumeur qui ne répond alors plus au traitement.

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Aucun complément alimentaire n'a d'effet bénéfique prouvé contre le cancer. Au contraire, certains peuvent avoir des effets néfastes. C'est le cas des compléments à base de millepertuis ou de pamplemousse, qui peuvent provoquer des intoxications médicamenteuses car ils perturbent la dégradation des médicaments par le foie. Il a aussi été démontré que les vitamines C et E, et le bêta-carotène peuvent accélérer la croissance de certains cancers du poumon.