Comment la maladie de Verneuil est-elle prise en charge ?
20 novembre 2024
Toutes les substances addictives ont pour effet d'augmenter la concentration de dopamine au sein de régions cérébrales formant le circuit de récompense. Or cette augmentation modifie durablement, au sein de ce même circuit, les transmissions cérébrales dépendant d'un autre neurotransmetteur, le glutamate, ce qui engendre des comportements addictifs.
Une étude internationale, impliquant notamment l'équipe de Peter Vanhoutte à Sorbonne Université, vient de prouver qu'il est possible de dissocier ces deux mécanismes. Les chercheurs ont montré qu'en bloquant certaines interactions entre les récepteurs de la dopamine et ceux du glutamate, il était possible de protéger des souris contre les comportements addictifs provoqués par la prise de cocaïne, sans perturber pour autant les comportements guidés par une récompense naturelle.
Une découverte qui pourrait constituer une nouvelle piste thérapeutique pour traiter les addictions, voire d'autres troubles psychiatriques impliquant un mauvais fonctionnement des circuits de la récompense.
Face à un danger, nous présentons deux principales réactions de défense : l'immobilité et l'évitement. Or, chez certains, cette stratégie d'évitement est disproportionnée et se produit en dehors de tout danger.
La leptine est une hormone qui régule l'appétit en contrôlant la sensation de satiété. Chez des personnes en surpoids, son transport jusqu'au cerveau est parfois altéré, d'où une dérégulation de l'appétit.
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