Maladies infectieuses : un vaccin contre le virus Nipah
06 novembre 2024
Lors de la prise en charge d’un cancer, l’ablation des ganglions lymphatiques et/ou un traitement par radiothérapie peut favoriser l’apparition d’un lymphoedème secondaire qui se manifeste par l’augmentation du volume d’un membre. Lorsqu’elle est consécutive à un cancer du sein, on parle de syndrome du « gros bras ».
Aujourd’hui, le traitement de ce syndrome repose sur le port de bandages élastiques associé à la pratique d’exercices physiques. Une équipe de recherche, dirigée par Barbara Garmy-Susini de l’Institut des maladies métaboliques cardiovasculaires (Toulouse), vient d’identifier une molécule permettant de corriger le dysfonctionnement qui provoque l’accumulation de liquide lymphatique à l’origine du lymphoedème secondaire : il s’agit de l’apeline (APLN), retrouvée en moindre quantité dans le bras lymphoedémateux par rapport au bras normal chez les patients.
Les chercheurs ont par ailleurs identifié que l’APLN stimule la multiplication des cellules du système lymphatique qui assurent la circulation de la lymphe dans les tissus. Ils espèrent désormais lancer un essai clinique permettant d’évaluer l’intérêt thérapeutique d’administrer des ARNm * pour produire cette protéine APLN et ainsi traiter des lymphoedèmes secondaires chez des patients.
Source : EMBO Mol Med, 2 janvier 2024
*ARNm : les acides ribonucléiques messagers sont des copies de portions d’ADN, qui servent à diffuser une information génétique pour permettre la synthèse des protéines nécessaires au fonctionnement de nos cellules.
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