Polluants éternels (PFAS) : quels risques pour la santé ?
03 décembre 2024
Marina Carrère d'Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Seulement un Français sur trois ferait la sieste au moins une fois par semaine. Pourtant, de nombreuses études scientifiques attestent des bienfaits de la sieste diurne sur la santé et le fonctionnement du cerveau.
Augmentation de la vigilance et de la concentration, amélioration des performances cognitives, meilleure mémorisation, créativité et productivité accrues… Une sieste pourrait même avoir autant de bienfaits qu’un cycle complet de sommeil nocturne de 60 à 90 minutes ! Elle diminuerait par ailleurs la sensibilité au stress.
Ainsi, 15 à 20 minutes de sommeil après le déjeuner constituent un excellent moyen de récupérer en cas de mauvaise nuit, et même tout simplement de repartir d’attaque pour la seconde partie de la journée. Plus surprenant, une microsieste d’à peine quelques minutes pourrait aussi nous être profitable.
C’est en tout cas ce que des chercheurs de l’Institut du Cerveau (Paris) sont en train de confirmer. Leur hypothèse : la phase d’endormissement, même si elle n’est pas suivie d’un sommeil profond, provoquerait une réorganisation de la mémoire sémantique (celle du langage notamment) favorable à la cognition. Pour le savoir, ils vont soumettre une centaine de participants à des tests de résolution d’énigmes avant et après une phase d’endormissement de quelques minutes.
Newsletter
Restez informé(e) !
Abonnez-vous pour recevoir les actualités et communications de la FRM, les projets et découvertes sur toutes les maladies…