Un raccourci un peu rapide. L’étude en question, portée par des chercheurs français, australiens et anglais, s’est précisément intéressée à la consommation d’aliments ultratransformés, c’est-à-dire résultant de plusieurs opérations chimiques, mécaniques ou biologiques, et contenant des additifs.

Plus de 4 500 personnes, essentiellement des hommes de 61 ans en moyenne, ont été suivies pendant 11 ans environ. Il ressort de cette observation une association significative entre une consommation élevée de produits ultratransformés et le risque de récurrence d’épisodes dépressifs.

Pour autant, aucun lien de cause à effet n’a été formellement mis en évidence ! Par ailleurs, la mesure des épisodes dépressifs était basée sur des questionnaires remplis par les participants eux-mêmes et non sur un diagnostic posé par un médecin. Enfin, il ne faut pas oublier que la dépression est une maladie multifactorielle, qui implique notamment des facteurs de risques psychosociaux et génétiques.

Source : Nutritional Neuroscience, 29 mars 2023