Fondation Yolande Calvet

Créée en 2018 en mémoire de Madame Yolande Calvet, la Fondation a pour mission de soutenir chaque année des projets de recherche sur la maladie de Parkinson.

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Les projets soutenus

2024

  • Poursuite du financement du projet de Solange Desagher, directrice de recherche au CNRS, à la tête de l’équipe « Contrôle de la mort neuronale » à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier.
  • Rémi Kinet, doctorant dans l’équipe « Physiopathologie des protéinopathies » dirigée par Benjamin Dehay à l’Institut des Maladies Neurodégénératives de Bordeaux. Son projet vise à restaurer la fonction de certaines structures cellulaires impliquées dans la dégradation des protéines dont le fonctionnement est affecté lors de la maladie de Parkinson.

2023

  • Le projet mené par Solange Desagher, directrice de recherche au CNRS, à la tête de l’équipe « Contrôle de la mort neuronale » à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier. Son but et celui de son équipe est de mieux caractériser les mécanismes à l’origine de la surproduction d’alpha-synucléine, la protéine qui s’accumule dans les neurones et pourrait être à l’origine de la dégénérescence de certains d’entre eux au cours de la maladie de Parkinson. Ce travail permettra d’identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à empêcher la surproduction d’alpha-synucléine, et ainsi de protéger les neurones en vue de ralentir la progression de la pathologie.
  • Le projet de thèse mené par Aymeric Lanore dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du Cerveau à Paris. L’analyse de données de patients suggère l’existence de deux profils de progression de la maladie. Le chercheur souhaite étudier un groupe de patients suivi annuellement afin d’identifier des modèles de progression de la maladie, ce qui permettra, à terme, d’améliorer sa prise en en charge : cela constituerait un pas vers une médecine de précision de la maladie de Parkinson.

2022

  • Poursuite du projet mené par Suzanne Lesage, ingénieure de recherche dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du Cerveau.
  • Le projet de fin de thèse de Jana Heneine dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » co-dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du Cerveau à Paris. Jana Heneine souhaite explorer les mécanismes qui relient les défauts de fonctionnement des mitochondries, les centrales énergétiques des cellules, et la mort des neurones dopaminergiques lors de la maladie de Parkinson. Cette étude pourrait déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques pour lutter contre la pathologie.

2021

  • Le projet mené par Suzanne Lesage, ingénieure de recherche dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris. Le but de Suzanne Lesage est d’identifier et de préciser le rôle de gènes encore inconnus et impliqués dans l’apparition de certaines formes précoces et récessives de la maladie de Parkinson.
  • Le projet de Cédric Dusanter, en Master 2 dans la même équipe que Suzanne Lesage, qui vise à explorer les mécanismes moléculaires à l’origine de la maladie de Parkinson. Il utilise à cette fin des « organoïdes cérébraux », sortes de « mini-cerveaux humains » créés en laboratoire à partir de cellules souches mises dans des conditions de culture particulières.

2022

  • Le projet de Laurent Venance qui travaille au sein du Centre interdisciplinaire de recherche en biologie, au Collège de France à Paris. Le chercheur et son équipe ont pour but de trouver une alternative à la stimulation cérébrale profonde, un traitement invasif utilisé pour soigner les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
  • Le projet de Francesca Filippini, à l'Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris, qui porte sur le rôle de certaines protéines dans la maladie de Parkinson, en vue d'identifier un biomarqueur précoce de la pathologie.

2019

  • Sandra Haddad qui mène sa thèse au sein de l’équipe « Dynamique et Physiopathologie des Réseaux Neuronaux » au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie du Collège de France, à Paris. Ce projet permettra de savoir si une stimulation optogénétique, technologie innovante et non invasive, pourrait servir de complément ou d’alternative à la stimulation cérébrale profonde dans le traitement des fluctuations motrices et des dyskinésies liés à la maladie de Parkinson.
  • Meenakshi Basu, étudiante en thèse à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier dans l’équipe « Mécanismes moléculaires de régulation de l’apoptose », cherche à comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la mort des neurones chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Cette étude pourrait déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques pertinentes pour mieux prendre en charge la maladie de Parkinson dans le futur.

2018

  • Jérémy Cousineau qui s’intéresse aux troubles de l’apprentissage liés à la maladie de Parkinson au sein de l’équipe « Dopamine et assemblées neuronales » à l’Institut des Maladies neurodégénératives de Bordeaux. Ce projet pourrait apporter des données essentielles à la compréhension de l’impact de la maladie de Parkinson sur l’apprentissage moteur, et plus généralement sur les mécanismes en jeu dans certains troubles cognitifs liés à la pathologie.
  • Anna Delamarre qui cherche à comprendre l’impact de la résistance à l’insuline sur la maladie de Parkinson et l’atrophie multisystématisée, dans l’équipe « Physiopathologies des syndromes parkinsoniens » à l’Institut des Maladies neurodégénératives de Bordeaux. Grâce à ce projet, les chercheurs de l’équipe espèrent mieux comprendre l’impact de l’insulinorésistance sur les processus impliqués dans la dégradation neuronale, et ainsi ouvrir de nouvelles perspectives de recherche sur les pathologies qui y sont associées.

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