Maladies pulmonaires inflammatoires : développer des médicaments capables de traverser le mucus pulmonaire
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De par la variété de ses symptômes, l'asthme suscite de nombreuses interrogations, et quelques idées reçues. D’où l’importance de les décrypter.
L'asthme est une pathologie bénigne
FAUX
Contrairement aux idées reçues, l'asthme n'est pas une pathologie à prendre à la légère !
L'Assurance Maladie estime qu'en France, chaque année, près de 1 000 personnes décèdent à cause de cette maladie.
Au niveau mondial, les chiffres sont encore plus impressionnants : l'Organisation mondiale de la Santé évalue à 383 000 le nombre de décès dus à la pathologie, en 2015.
Il est donc important de se faire dépister en cas de signes de la maladie.
Asthme et sport sont compatibles
VRAI
Bien que l'asthme touche l'appareil respiratoire, sa présence n'exclut pas la pratique sportive.
Le site de l'Assurance Maladie précise tout de même qu'avant de débuter une activité physique, l'asthme doit être bien contrôlé, et recommande de voir le médecin afin de choisir un sport compatible avec sa maladie.
Le praticien donnera également des conseils pour prévenir la survenue d'un « asthme d'effort », c'est-à-dire la survenue de symptômes de l'asthme avant ou après un effort physique.
L'asthme est une maladie héréditaire
FAUX
Néanmoins, il existerait une prédisposition génétique à l'asthme : en effet, les parents qui ont un terrain allergique ou de l'asthme ont plus de risque d'avoir un enfant atteint par la maladie.
En revanche, le lien n'est pas automatique.
L'asthme est une pathologie dite « multifactorielle », dont le développement dépend également de facteurs environnementaux (tabac, allergènes, pollution de l'air).
L'asthme n'est donc pas une fatalité pour ses enfants lorsque l'on est atteint !
Les traitements de la crise d'asthme sont les mêmes que les traitements de fond
FAUX
En cas de crise, les traitements utilisés visent au rétablissement très rapide du bon passage de l'air dans les poumons.
A l’inverse, les traitements de fond sont prescrits afin de ressentir moins de symptômes au quotidien : les deux types d'approches sont complémentaires en somme.
Moins de crises d'asthme signifie guérison de la pathologie
FAUX
La diminution du nombre de crises ou des symptômes ne signifie pas que la maladie est absente.
Malheureusement, pour le moment, il n'existe pas de thérapie qui permette de guérir de l'asthme.
Cela reste donc une maladie chronique, qui nécessite des traitements de fond pour en réduire les symptômes au quotidien.
Comme toute pathologie, il ne faut jamais arrêter de prendre son traitement avant d'en avoir parlé à son médecin.
L'asthme doit être régulièrement contrôlé pendant une grossesse
VRAI
Il est important que les crises d'asthme soient évitées pendant une grossesse, avec des mesures adaptées (éviter les facteurs déclenchants, prise de traitements de fond).
Malgré tout, si elle survient, la crise d'asthme n'a pas de répercussion grave si elle est prise en charge rapidement et ne produit pas de manque d'oxygénation prononcé chez la mère.
Il y a une part psychologique dans l'asthme
VRAI
En effet, il est maintenant établi que les crises d'asthme peuvent avoir une source psychologique.
Elles peuvent survenir après des émotions fortes, positives comme négatives.
À l’inverse, il ne faut pas oublier que les crises d'asthme, par leurs symptômes parfois oppressants, peuvent à l'inverse avoir un retentissement psychologique.
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