Le cancer de la peau peut se manifester par une tache, un grain de beauté anormal ou une lésion qui change d’aspect. Les carcinomes ressemblent à des plaques rouges persistantes, des nodules ou des plaies qui ne cicatrisent pas. Ils apparaissent souvent sur le visage, le cou ou le tronc dans le cas des carcinomes basocellulaires, tandis que les carcinomes spinocellulaires peuvent être présents sur tout le corps. Quant aux mélanomes, ils se développent à partir d’un grain de beauté existant ou d’une tache pigmentée, qui évolue en taille, en couleur ou en forme. Toute modification cutanée inhabituelle doit amener à consulter un dermatologue.

Les carcinomes basocellulaires sont les cancers de la peau les plus fréquents, représentant environ 70 % des cas. Ils sont suivis par les carcinomes épidermoïdes qui touchent 20 % des patients atteints de cancers cutanés. Ces tumeurs se développent lentement à partir des cellules de l’épiderme. Moins agressifs que les mélanomes, qui représentent 10 % des cas de cancer, ils forment rarement des métastases, mais nécessitent un traitement précoce pour éviter des complications locales. L’exposition prolongée au soleil est un facteur de risque majeur de leur apparition.

Les trois principaux types de cancers cutanés sont les mélanomes, les carcinomes basocellulaires et les** carcinomes épidermoïdes**. Les mélanomes sont les plus agressifs, avec une forte propension à former des métastases, tandis que les carcinomes sont plus fréquents, mais d’évolution généralement plus lente. Les carcinomes basocellulaires se développent à partir des cellules profondes de l’épiderme, tandis que les spinocellulaires naissent dans les cellules en surface.

Les mélanomes sont les cancers de la peau les plus agressifs. Contrairement aux carcinomes, ils ont une forte capacité à former des métastases, se propageant rapidement à d’autres organes. Un dépistage précoce est essentiel, car plus le diagnostic est tardif, plus le risque de complications graves augmente.

Oui, la majorité des cancers de la peau peuvent être guéris, s’ils sont diagnostiqués tôt. Ils sont le plus souvent éliminés par une simple intervention chirurgicale. Pour les mélanomes, une prise en charge rapide permet un taux de survie élevé, surtout s’ils sont détectés avant qu’ils ne se propagent et forment des métastases dans le reste de l’organisme.

L’espérance de vie varie selon le type de cancer et le stade d’évolution de la maladie. Selon l’INCa, la survie à 5 ans est de 98 % pour un mélanome localisé, 62 % s’il a atteint les ganglions et seulement 15 % en cas de métastases. Les carcinomes présentent également un excellent pronostic, s’ils sont traités à temps. D’où l’importance d’une détection précoce et d’un suivi dermatologique régulier.

Pour prévenir le cancer de la peau, il est essentiel d’adopter une protection efficace contre les rayons UV, qui sont les principaux responsables de l’apparition de tumeurs cutanées. Limiter les expositions prolongées au soleil, appliquer une crème solaire adaptée et porter des vêtements protecteurs sont des gestes clés. Il est également recommandé d’éviter les cabines à UV artificiels, qui augmentent le risque de mélanome.

Le dépistage d’un cancer de la peau passe par une observation attentive des changements cutanés. Lors d’un auto-examen, un grain de beauté qui évolue, une lésion persistante ou une plaie qui ne cicatrise pas doivent alerter. La règle ABCDE aide à identifier les grains de beauté à risque à l’aide de 5 critères : asymétrie, bords irréguliers, couleur non homogène, diamètre évolutif et évolution dans le temps. En cas de doute, un dermatologue doit être consulté pour un examen approfondi.