Immunothérapie contre le cancer : identification de vaisseaux sanguins impliqués dans le transport des globules blancs tueurs de tumeurs
Un traitement par immunothérapie se fait obligatoirement à l'hôpital.
FAUX
Les immunothérapies actuellement disponibles sont toutes administrées par perfusion intraveineuse, à raison d'une injection toutes les deux ou trois semaines. Mais comme ces perfusions sont en général de plus courte durée qu'une chimiothérapie par exemple, et qu'elles présentent aussi moins de risques d'effets secondaires majeurs, certains hôpitaux les proposent à domicile. C'est un véritable gain de qualité de vie pour les malades. Par ailleurs, des recherches sont en cours pour évaluer d'autres modes d'administration, comme l'injection sous-cutanée ou par voie orale, afin de faciliter encore plus le traitement.
L'immunothérapie est développée contre d'autres maladies que le cancer.
VRAI
En vert : Lupus érythémateux disséminé (LED). Glomérule rénal atteint de lupus érythémateux disséminé (LED), maladie auto-immune chronique.
Dans le cadre de la lutte anti-cancer, les immunothérapies sont dites stimulantes. Mais d'autres approches peuvent être utilisées contre les maladies auto-immunes par exemple. Puisqu'il s'agit dans ce cas-là de réprimer une réaction immunitaire exagérée ou inadaptée de l'organisme contre lui-même, on parle d'immunothérapies suppressives. Il s'agit par exemple d'anticorps qui inhibent des acteurs majeurs de l'inflammation, et qui sont utilisés dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ou de la maladie de Crohn. Il existe aussi des inhibiteurs spécifiques des lymphocytes B, utiles dans le traitement de certains lupus ou myosites inflammatoires. De nombreuses autres immunothérapies sont en cours de développement.
L'immunothérapie est un traitement qui s'utilise seul.
FAUX
Malgré les espoirs qu'elles nourrissent, les immunothérapies actuelles ne sont pas efficaces chez tous les patients lorsqu'elles sont utilisées seules. C'est pourquoi des essais sont en cours, évaluant l'intérêt d'utiliser plusieurs immunothérapies ensemble, mais aussi et surtout en combinaison avec des traitements anti-cancers conventionnels tels que les chimiothérapies, les radiothérapies et même les thérapies ciblées. Il faut trouver les meilleures stratégies d'association, les doses optimales et les séquences de traitements les plus efficaces. L'objectif des recherches est aussi de mettre à jour des biomarqueurs afin de mesurer les réponses thérapeutiques et d'adapter au mieux les stratégies de traitement.
L'immunothérapie comporte des risques de développer des maladies auto-immunes (psoriasis, maladie auto immune)
VRAI
Comme elle vise à stimuler certaines réponses immunitaires, l'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre des cellules normales de l'organisme et conduire à des réactions de type auto-immunité ou pathologie inflammatoire. La majorité de ces effets indésirables sont heureusement réversibles sils sont rapidement détectés et correctement traités.
L'immunothérapie permet de guérir des cancers réputés incurables
VRAI
Jusquà présent, seuls des traitements lourds et à vie permettaient de prolonger un petit peu la survie de patients réputés incurables. Or chez quelques-uns d'entre eux, l'immunothérapie a permis d'obtenir une rémission complète, et ce alors même que le traitement n'a duré qu’un ou deux ans. Même lorsque l'on arrête l'immunothérapie, le cancer ne se redéveloppe pas. C'est tout à fait nouveau et spectaculaire pour ces cancers-là (certaines formes de cancers du poumon, ou de mélanome) longtemps considérés comme incurables.
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