Le cancer de l’endomètre

La pathologie en chiffres

Le cancer de l'endomètre, ou du corps de l'utérus, se développe au niveau de la muqueuse interne de l'utérus. C'est l'un des cancers gynécologiques les plus fréquents : 8 224 nouveaux cas ont été dépistés en 2018, pour 2 415 décès ; il se situe au 4ème rang des cancers chez la femme en France. La maladie survient généralement après la ménopause : l'âge moyen de survenue est de 68 ans.

Des symptômes d'alerte

Contrairement au cancer du col de l'utérus, il n'existe ni moyen de prévention ni méthode de dépistage du cancer de l'endomètre. En revanche, il se manifeste très tôt par la présence de saignements. Dans un premier temps, le praticien effectue un examen clinique. Le diagnostic se fait par échographie, qui peut révéler un épaississement de l'endomètre, puis par un prélèvement, une biopsie, dont l'analyse peut révéler le cancer.

Les thérapies du cancer de l'endomètre

Comme il se manifeste très tôt par des saignements, le cancer de l'endomètre est souvent détecté à un stade précoce.

La chirurgie est le traitement de référence, avec une ablation complète de l'utérus (hystérectomie), des ovaires et des trompes, à laquelle s'ajoute parfois une ablation des ganglions lymphatiques les plus proches de la tumeur. Selon les caractéristiques de la tumeur et le pronostic qui en découle, le traitement peut inclure un traitement par curiethérapie et/ou une radiothérapie externe. Un traitement médicamenteux peut aussi être envisagé tel que la chimiothérapie et/ou l'hormonothérapie qui agit en bloquant certaines hormones impliquées dans la progression tumorale.

Quelles sont les voies de recherche actuelles ?

Les chercheurs souhaitent mettre au point de nouvelles thérapies pour ces pathologies : tout comme dans le cancer du col de l'utérus, ils cherchent à mieux caractériser les tumeurs pour développer des molécules ciblant davantage et de manière plus efficace les cellules cancéreuses.

Les équipes se penchent aussi sur le développement de l'immunothérapie dans la prise en charge de ce cancer, avec des premiers résultats prometteurs.

Autres enjeux : optimiser les protocoles de chirurgie existants, améliorer les techniques de radiothérapie et de curiethérapie ou encore explorer les effets de certaines associations thérapeutiques. Autant de pistes suivies par les chercheurs pour prendre en charge ces cancers.

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