Une immunothérapie pour prendre en charge les pathologies cérébrales
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08 mars 2021
01
Cette découverte a été réalisée par Fanny Demars et Boris Chaumette dans le cadre du projet de recherche hospitalo-universitaire PsyCARE (Inserm/Université de Paris).
Montant accordé en 2018
Les gènes de la famille YWHA codent pour des protéines exprimées dans le cerveau, où elles jouent un rôle notamment dans le développement des neurones et la communication entre eux.
Le niveau d'expression de ces gènes pourrait être un marqueur pronostique du développement de troubles psychotiques de type schizophrénie.
02
Dans le cadre du projet de recherche hospitalo-universitaire PsyCARE (Inserm/Université de Paris), Fanny Demars et Boris Chaumette se sont intéressés aux variations des niveaux d’expression des gènes YWHA chez de jeunes patients à très haut risque de troubles psychotiques.
Ils ont découvert qu’avant même l’apparition des troubles, les patients développant ultérieurement une psychose ont un niveau d’expression significativement plus élevé pour cinq de ces gènes, par rapport aux patients qui n’en développent pas.
Bien que ces résultats aient été obtenus à partir d’échantillons de sang, reflet indirect du niveau d’expression de ces gènes dans le cerveau, ils ouvrent la voie à l’identification de nouveaux biomarqueurs de l’apparition de psychoses.
Source : Scientific Reports, juin 2020
03
Maladies neurologiques et psychiatriques
Science ouverte
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