Endométriose : mieux évaluer les effets des traitements hormonaux et valider une approche chirurgicale innovante
L’endométriose est une pathologie méconnue qui touche 1,5 millions de femmes en France. Elle se manifeste par des symptômes très variés : douleurs intenses, fatigue chronique, troubles digestifs… et accuse un retard de diagnostic de 7 ans.
Dans cette FAQ, la FRM répond aux questions les plus courantes sur l’endométriose.
L’endométriose est-elle la cause d’infertilité ?
Oui, l'endométriose est d'ailleurs la première cause d'infertilité en France. On considère que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose présentent des difficultés à être enceintes, voire de l’infertilité, sans que cela soit forcément en lien avec l’importance des douleurs et/ou des lésions. D’ailleurs, il arrive que l’endométriose soit diagnostiquée fortuitement au moment d’un bilan de fertilité. Selon les patientes et les particularités de leur endométriose, différentes techniques d’assistance médicale à la procréation (PMA) sont envisageables, telles que la stimulation ovarienne, l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro.
L’adénomyose est-elle une forme d’endométriose ?
Oui, lorsque les lésions constituées d’endomètre colonisent uniquement le muscle utérin, on parle d’adénomyose. Cela concernerait jusqu’à 20 à 30 %* des femmes en âge de procréer. On considère que c’est l’une des causes les plus fréquentes de douleurs et de saignements abondants pendant les règles.
*selon l’association EndoFrance.
Les tampons et les coupes menstruelles augmentent-ils le risque d’endométriose ?
Le reflux (ou l’écoulement des règles dans le ventre par l’intermédiaire des trompes utérines) a été considéré comme une cause probable de l’endométriose. Or les menstruations rétrogrades sont un phénomène naturel et très fréquent qui concernerait 90 % des femmes, alors que seules 10 % d’entre elles souffrent d’endométriose. En outre, ce phénomène n’est pas lié au type de protections menstruelles utilisées. Et aucune étude jusqu’à présent n’a démontré que les tampons ou les coupes menstruelles augmentaient le risque de souffrir d’endométriose.

L'endométriose, une maladie féminine encore méconnue
Les explications de la Pr Krystel Nyangoh Timoh, Professeur des universités - Praticien hospitalier, gynécologue-obstétricienne au CHU de Rennes.
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