Tous les cancers du sein ont-ils un bon pronostic ?
Globalement, le taux de survie à cinq ans des cancers du sein est de 88 %, mais cela cache de grandes disparités. Ainsi, plus un cancer du sein est diagnostiqué tôt, plus il y a des chances de guérison : le taux de survie à cinq ans grimpe à 94 % pour les tumeurs diagnostiquées à un stade précoce. À l’inverse, pour les cancers du sein dits triple négatifs, qui affectent plus souvent des femmes jeunes, le taux de survie à cinq ans n’est que de 12 % lorsque la tumeur est diagnostiquée à un stade avancé.
Les cancers sont-ils de moins bon pronostic chez les personnes âgées ?
Pour certains cancers, notamment ceux concernant les cellules sanguines (comme les leucémies et les lymphomes), plus le patient est âgé au moment du diagnostic et moins le pronostic est bon. Mais, pour certaines tumeurs solides (grosseur due à une multiplication excessive de cellules, cancéreuses ou non) fréquentes, comme le cancer du sein ou le cancer de la prostate, les jeunes ont à l’inverse une survie moins élevée du fait d’une plus grande fréquence de tumeurs agressives chez eux.
L'immunothérapie a-t-elle révolutionnée la prise en charge des mélanomes ?
Avant 2011, la médiane de survie des patients atteints d’un mélanome métastatique était de moins d’un an. Depuis, grâce au développement de l’immunothérapie, on constate une régression des métastases chez 40 % des patients, et même une disparition complète chez 20 % d’entre eux ! La médiane de survie est ainsi passée à cinq ans, et pour certains patients on parle même de guérison. Mais il reste des patients chez qui l’immunothérapie est inefficace, et pour lesquels de nouvelles combinaisons thérapeutiques sont à l’essai.
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Cancers