11e Marche des Roses contre le cancer du sein
13 décembre 2024
Chaque année, la Fondation pour la Recherche Médicale et les Fondations qu’elle abrite mettent à l’honneur les plus grands talents de la recherche française.
Autour du Grand Prix, qui récompense un chercheur à la contribution scientifique exceptionnelle, les Prix scientifiques et les Prix de recherche, décernés par la FRM, distinguent des chercheurs qui, à travers l’originalité de leur parcours professionnel, participent au progrès de la connaissance et aux avancées de la recherche médicale. Créés à l’initiative de bienfaiteurs investis dans la lutte contre la maladie par le biais d'un don, d'une donation ou d'un legs, ces Prix sont destinés à soutenir des recherches dans un domaine désigné. Ils perpétuent la volonté de leurs donateurs, dont ils portent le nom ou celui d’un proche, à qui ils souhaitent rendre hommage. Les lauréats, quant à eux, sont sélectionnés par des jurys spécialisés experts du domaine concerné.
Enfin, faisant écho à sa mission d’information scientifique, la FRM décerne également deux Prix de la communication. Ils permettent de mettre en lumière à la fois une personnalité scientifique et une personnalité du monde des médias particulièrement investie dans la transmission des connaissances biomédicales auprès du grand public.
Grand Prix
Créé à l’initiative de la Fondation pour la Recherche Médicale, le Grand Prix, d’un montant de 120 000 €, est décerné chaque année. Il honore une personnalité du monde scientifique de renommée internationale pour sa contribution exceptionnelle au progrès de la connaissance scientifique dans le domaine médical. Le lauréat du Grand Prix est désigné par un jury composé des membres du Comité de la recherche et du président du Conseil scientifique de la FRM.
Président du jury : Hervé CHNEIWEISS
Rosa Cossart est directrice de recherche au CNRS, responsable de l’équipe « Développement des cartes cognitives de l’hippocampe », et dirige l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Inmed, Inserm – Aix-Marseille Université).
Ingénieure de l’École centrale de Paris et docteure en biophysique, elle est une experte mondialement renommée du développement de l’hippocampe, cette région du cerveau qui nous permet de nous repérer dans l’espace, d’ordonner et de mémoriser les événements de notre vie. L’équipe de Rosa Cossart a été pionnière dans l’exploration de la mise en place des réseaux de neurones qui constituent l’hippocampe au cours du développement. Elle a ainsi montré le rôle central des toutes premières cellules nerveuses embryonnaires dans l’organisation des circuits de la mémoire présents à l’âge adulte.
Prix Maylis
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, a été créé par Sandrine et Bernard Loth. Il est destiné à soutenir des travaux de recherche biomédicale sur le cancer du sein.
Présidente du jury : Sophie Vasseur
Pathologiste à l’Institut Curie, la professeure Anne Vincent-Salomon y dirige le pôle de médecine diagnostique et théranostique et le service de Pathologie. Elle est la directrice de l’IHU Cancers des femmes, à Paris. Elle est rattachée à l’unité « Génétique et biologie du développement » (Institut Curie - CNRS - Inserm - Sorbonne Université).
Ses travaux de recherche visent à établir une classification fine des différents types de cancers du sein afin d’en améliorer le diagnostic et le pronostic. Pour cela, elle répertorie les altérations de la morphologie des cellules et les anomalies moléculaires présentes dans les différents types de tumeurs du sein, et étudie leur rôle dans la maladie. Récemment, avec ses collaborateurs, elle a contribué à développer un algorithme d’intelligence artificielle permettant de prédire certaines anomalies génétiques héréditaires par l’examen d’échantillons de tissus tumoraux.
Prix Rachel Ajzen et Léon Iagolnitzer
Ce Prix, d’un montant de 20 000 €, soutient des travaux de recherche fondamentale sur la compréhension des mécanismes du vieillissement et en particulier en ce qui concerne le cerveau dans des conditions normales et pathologiques.
Présidente du jury : Fanny Mann
Florence Besse est directrice de recherche au CNRS, responsable de l’équipe « Contrôle post-transcriptionnel de la plasticité neuronale chez la drosophile » à l’Institut de Biologie Valrose, qu’elle dirige, à Nice.
Elle consacre ses travaux à l’étude de la régulation des molécules d’ARN au cours du vieillissement cérébral. Celles-ci sont les intermédiaires, sortes de copies des gènes, à partir desquelles les protéines nécessaires à la cellule sont synthétisées. Son équipe a découvert qu’au cours du vieillissement normal des protéines et des molécules d’ARN s’agrègent progressivement, formant des granules qui grossissent à l’intérieur des neurones. La conséquence est une diminution des protéines produites à partir des ARN « séquestrés » dans les granules. Ses investigations se poursuivent pour identifier précisément les molécules impliquées et comprendre l’impact de cette régulation, jusqu’alors inconnue, sur le vieillissement du cerveau.
Prix Jean-Paul Binet
Ce Prix, d’un montant de 12 000 €, est issu d’une donation de Jean-Paul Binet. Il est destiné à récompenser des travaux sur des recherches cliniques ou expérimentales sur les pathologies cardiovasculaires ou sur les xénogreffes.
Présidente du jury : Gervaise Loirand
Laurent Yvan-Charvet est directeur de recherche à l’Inserm et coresponsable de l’équipe « Hématométabolisme et méta-inflammation » au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire – C3M (Inserm - Université Côte d’Azur), à Nice.
Ses travaux visent à décrypter les mécanismes qui mènent aux maladies cardiovasculaires – la première cause de mortalité dans le monde. L’équipe étudie en particulier l’athérosclérose, une obstruction des vaisseaux sanguins par des dépôts lipidiques associée à des dysfonctionnements métaboliques et immunitaires. Avec son équipe, il a récemment découvert qu’une perturbation du métabolisme de l’acide aminé le plus abondant de notre organisme, la glutamine, était impliquée dans l’inflammation délétère des vaisseaux. L’objectif est maintenant de développer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques pour compléter l’adoption de meilleures habitudes alimentaires.
Prix Brixham Foundation
Ce Prix, d’un montant de 25 000 €, est destiné à soutenir des travaux de recherche biomédicale sur le cerveau (pathologies liées au cerveau, meilleure compréhension du cerveau, etc.) et des recherches sur l’antibiorésistance (la compréhension de ses mécanismes, la recherche de nouveaux antibiotiques ou d’autres voies thérapeutiques).
Président du jury : Olivier Neyrolles
Marie-Cécile Ploy est professeure de microbiologie à l’université de Limoges et cheffe du service bactériologie-virologie-hygiène au CHU de Limoges. Elle est aussi directrice de l’unité « Anti-infectieux : supports moléculaires des résistances et innovations thérapeutiques – RESINFIT » (Inserm – CHU - Université de Limoges).
Au sein de cette unité de recherche, elle explore les mécanismes d’apparition et de dissémination des résistances des bactéries aux antibiotiques. Elle a notamment montré le rôle des antibiotiques dans l’acquisition et l’expression de gènes de résistance chez une bactérie du tube digestif, Escherichia coli. Elle a aussi identifié des marqueurs moléculaires servant d’indicateurs de surveillance pour suivre la dissémination de la résistance aux antibiotiques à partir des eaux usées. Ces avancées, qui contribuent à guider la lutte contre l’antibiorésistance, sont essentielles pour la santé publique.
Prix Marie-Paule Burrus
Ce Prix, d’un montant de 25 000 €, a été créé par Yves Burrus en l’honneur de sa femme Marie-Paule. Il est destiné à récompenser un chercheur menant des travaux sur les maladies neurodégénératives.
Présidente du jury : Fanny Mann
Benjamin Dehay est directeur de recherche à l’Inserm dans l’équipe « Physiopathologie des protéinopathies » à l’Institut des Maladies Neurodégénératives (Université de Bordeaux – CNRS), à Bordeaux.
Avec son groupe, il étudie les mécanismes menant au développement de la maladie de Parkinson. Dans cette pathologie, une protéine, l’alpha-synucléine, s’accumule sous forme anormale et toxique dans certains neurones, conduisant à leur destruction progressive dans le cerveau. Au cours de la maladie, il se produit aussi un dysfonctionnement de la machinerie d’élimination et de recyclage des protéines défectueuses dans les neurones. Les travaux du chercheur visent à comprendre le rôle des agrégats d’alpha-synucléine dans la perturbation de cette machinerie en charge de la gestion des déchets. Ces connaissances pourraient permettre à terme de proposer des stratégies thérapeutiques destinées à restaurer ou à améliorer cette fonction d’élimination des protéines toxiques.
Prix Bernadette et Pierre Duban
Issue du legs de Pierre Duban, la Fondation Bernadette et Pierre Duban a été créée afin de remettre annuellement à un chercheur français un prix doté de 40 000 €, couronnant des recherches effectuées exclusivement sur les maladies d’Alzheimer et dégénératives du cerveau.
Présidente du jury : Fanny Mann
Marie-Claude Potier est directrice de recherche au CNRS et coresponsable de l’équipe « Maladie d’Alzheimer et maladies à prions » à l’Institut du Cerveau – ICM (Inserm - CNRS - AP-HP - Sorbonne Université), à Paris.
Elle cherche à comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires qui expliquent le risque très élevé de développer une maladie d’Alzheimer précoce chez les personnes atteintes du syndrome de Down (encore appelé « trisomie 21 »). Son équipe a notamment identifié des dépôts amyloïdes – des agrégats de protéines anormales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer – dans les parois des vaisseaux cérébraux. Leur détection pourrait servir au diagnostic précoce de l’atteinte vasculaire cérébrale. En outre, certains gènes présents sur le chromosome 21 additionnel de ces personnes semblent aggraver les agrégats de la protéine Tau, un autre type de lésions retrouvées dans la maladie d’Alzheimer. L’équipe poursuit ses travaux pour identifier les gènes en cause.
Prix de la Fondation Guillaumat-Piel 1
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, provient d’un legs de Louise Guillaumat. Il est destiné à soutenir les travaux de recherche biomédicale sur les maladies infantiles et/ou du sang.
Président du jury : Vahid Asnafi
Thomas Mercher est directeur de recherche à l’Inserm. Il est responsable de l’équipe « Biologie des leucémies pédiatriques » dans l’unité « Dynamique moléculaire de la transformation hématopoïétique » (Inserm – Gustave Roussy – Université Paris Saclay) à Gustave Roussy, à Villejuif.
Il étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires à l’origine de leucémies aiguës myéloïdes (LAM) qui ne se rencontrent que chez l’enfant, et dont certaines ont encore un sombre pronostic. L’équipe du chercheur a mis au jour des altérations génétiques récurrentes en cause, et a récemment découvert des voies biologiques qui conduisent au développement de la maladie, expliquant certaines spécificités pédiatriques. Ces avancées lui permettent aujourd’hui de tester l’efficacité de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblant les processus pathologiques incriminés. Avec l’espoir, à terme, de combattre plus efficacement les LAM pédiatriques les plus difficiles à traiter.
Prix de la Fondation Guillaumat-Piel 2
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, provient d’un legs de Louise Guillaumat. Il est destiné à soutenir des travaux de recherche biomédicale sur les maladies ostéoarticulaires.
Présidente du jury : Véronique Braud
Claudine Blin est directrice de recherche à l’Inserm, responsable de l’équipe « Ostéoimmunologie, niches et inflammation » au sein du laboratoire de Physiomédecine Moléculaire (CNRS – Université Côte d’Azur) qu’elle dirige à Nice.
Son équipe cherche à élucider comment certaines cellules osseuses, appelées « ostéoclastes », modulent le système immunitaire. Dans le tissu osseux sain en renouvellement constant, les ostéoclastes sont chargés de la dégradation de l’os ancien. Mais l’équipe a découvert que dans l’ostéoporose ou les maladies inflammatoires chroniques (comme l’arthrite ou la maladie de Crohn), certains ostéoclastes ont aussi un rôle immunitaire et exacerbent l’inflammation. Les cibler permet de réduire cet effet délétère. L’équipe s’attache maintenant à comprendre les mécanismes en cause. Son espoir : ouvrir la voie à des traitements innovants avec moins d’effets adverses dans ces maladies très répandues.
Prix Fabrice Le Mouhaër
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, est issu d’un legs de Denise Le Mouhaër pour honorer la mémoire de son fils Fabrice. Il est destiné à financer la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique ou à défaut, toute autre pathologie analogue concernant la neurologie.
Présidente du jury : Fanny Mann
Caroline Rouaux est chargée de recherche à l’Inserm et responsable de l’équipe « Sclérose latérale amyotrophique et Démence frontotemporale » au laboratoire Neurosciences & Psychiatrie Translationnelles de Strasbourg (Inserm – Centre de Recherche en Biomédecine de Strasbourg – Université de Strasbourg).
Ses travaux sont consacrés à l’étude de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Incurable, cette maladie conduit à une paralysie progressive et au décès en 2 à 5 ans après l’apparition des premiers symptômes. Avec son équipe, la chercheuse a récemment découvert chez les patients un profil atypique des ondes cérébrales – les ondes électriques qui parcourent le cerveau. Cette signature est associée à un déficit en noradrénaline, une molécule chimique qui participe à la communication cérébrale, ouvrant potentiellement la voie à la fois à un diagnostic précoce de la maladie et à un traitement.
Prix Fondation Victor et Erminia Mescle
Ce Prix, d’un montant de 100 000 €, provient d’une donation d’Erminia Mescle et a été créé en sa mémoire et celle de son mari Victor Mescle. Il est destiné à financer un projet de recherche sur la transplantation d’organes et/ou la thérapie cellulaire.
Présidente du jury : Sophie Caillat-Zucman
Gilles Blancho est professeur d’immunologie à l’université de Nantes, chef du service néphrologie et immunologie clinique à l’Institut de Transplantation en Urologie-Néphrologie, dont il est le directeur. Il codirige l’équipe « Integrative transplantation, HLA, Immunology and genomics of kidney injury » au Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie Translationnelle (Inserm – Nantes Université).
Ses recherches s’attachent notamment à améliorer les techniques de préservation des greffons de rein et de pancréas, entre le prélèvement chez le donneur et la transplantation. Avec son équipe, il a identifié une molécule qui pourrait protéger l’organe des dommages causés par l’interruption de la circulation sanguine au moment du prélèvement, puis par la reperfusion au moment de la greffe. Il espère que cette molécule, très prometteuse in vitro et qui va être testée en essais précliniques, améliore la préservation de l’organe et son devenir à long terme une fois greffé. Un enjeu majeur dans un contexte de pénurie de greffons.
Prix Raymond Rosen 1
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, provient d’un legs de Jeanne Rosen et a été créé en mémoire de son époux. Il encourage les chercheurs dont les travaux en recherche fondamentale sont orientés sur le cancer et sa guérison.
Présidente du jury : Sophie Vasseur
Agnès Bernet est professeure en biologie du cancer à l’université Claude-Bernard Lyon 1. Elle mène ses recherches dans l’équipe « Apoptose, cancer et développement » au Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CNRS – Inserm – Centre Léon Bérard – Université Claude-Bernard Lyon 1).
Elle travaille à la mise au point d’une stratégie anticancéreuse innovante. En effet, avec son équipe, elle a montré que la nétrine-1, une protéine importante lors du développement embryonnaire, jouait aussi un rôle dans la plupart des cancers en favorisant notamment la migration des cellules tumorales et la formation de métastases. Récemment, l’équipe a montré que bloquer l’action de cette protéine entraîne une régression des tumeurs et des métastases, et permet d’inhiber la capacité des cellules malignes à migrer. Les premiers essais cliniques de cette thérapie antitumorale en cours sont prometteurs, et montrent de plus une efficacité dénuée de toxicité.
Prix Raymon Rosen 2
Ce Prix, d’un montant de 40 000 €, provient d’un legs de Jeanne Rosen et a été créé en mémoire de son époux. Il encourage les chercheurs dont les travaux en recherche clinique sont orientés sur le cancer et sa guérison.
Présidente du jury : Sophie Vasseur
Professeur de gastro-entérologie à l’université Paris-Saclay et chef du service d’oncologie digestive et médicale de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif, Pascal Hammel mène ses recherches sur ce site, au sein de l’équipe « Microbiote, inflammation et cancer du foie » dans l’unité « Physiopathogenèse et traitement des maladies du foie » (Inserm – Université Paris-Saclay).
L’essentiel de la carrière du Pr Hammel a été consacré à la recherche sur le cancer du pancréas, depuis les études moléculaires jusqu’à la clinique. Avec ses collègues, il a par exemple défini des groupes de patients à risque élevé du fait de la présence de lésions précancéreuses ou d’anomalies génétiques héréditaires. Il a en outre conduit des essais cliniques pour tester des thérapies innovantes. Il travaille aujourd’hui à prédire la réponse aux traitements. Ses avancées bénéficieront encore directement aux malades au cours des prochaines années.
Prix Lucien Tartois
Ce Prix, d’un montant de 20 000 €, provient d’une donation de Lucien Tartois, ancien chef du service culturel du Palais de la découverte. Il est destiné à financer des recherches en oncologie, immunologie ou virologie.
Présidente du jury : Véronique Braud
Juan Reguera est directeur de recherche à l’Inserm, responsable de l’équipe « Complexes macromoléculaires viraux », et il dirige l’unité « Architecture et fonction des macromolécules biologiques » (CNRS – Aix-Marseille Université), à Marseille.
Il se consacre à l’étude des mécanismes moléculaires de l’infection des virus zoonotiques émergents, ces virus qui provoquent de nouvelles maladies en se transmettant de l’animal à l’homme. Avec son équipe, il a réalisé des découvertes majeures en dévoilant la structure moléculaire d’enzymes virales ou de complexes formés d’éléments cellulaires et viraux qui permettent la multiplication du virus dans la cellule infectée. Ces avancées, qui concernent notamment la famille du virus de la fièvre de la vallée du Rift ou encore celui du Chikungunya, sont essentielles pour concevoir de nouveaux antiviraux ciblés et lutter contre ces maladies émergentes graves chez l’humain.
Prix Jean Bernard
Ce Prix a été créé en hommage au professeur Jean Bernard, cofondateur de la Fondation pour la Recherche Médicale. Il honore une personnalité du monde scientifique qui a enrichi par l’exposé de ses recherches, les connaissances du public dans le domaine de la santé.
Président du jury : Denis Duverne
Le professeur Alain Fischer est pédiatre, spécialiste des déficits immunitaires génétiques. Il est président de l’Académie des sciences.
Ses travaux de recherche, menés à l’Institut Necker-Enfants malades à Paris puis à l’Institut des Maladies Génétiques Imagine – dont il a été l’un des fondateurs et directeur –, ont fait de lui un des pionniers de la thérapie génique en France. Sa médiatisation a été encore plus forte lors de ses fonctions à la tête du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale de 2020 à 2022, durant la pandémie de Covid-19. Convaincu de la responsabilité des chercheurs dans la diffusion de la culture scientifique, il milite aujourd’hui en faveur d’un renforcement de l’enseignement des sciences dès le plus jeune âge. Sa chronique santé mensuelle dans L’Express ou son ouvrage Protéger les vivants, paru en février 2024 aux éditions Odile Jacob, témoignent de cet engagement auprès du public.
Prix Claudine Escoffier-Lambiotte
Ce Prix a été créé à la mémoire de Claudine Escoffier-Lambiotte, responsable du service Santé du quotidien Le Monde et cofondatrice de la Fondation pour la Recherche Médicale. Il distingue le talent d’un(e) journaliste, mis au service du public pour une information de qualité sur les sciences de la vie et de la santé.
Président du jury : Denis Duverne
Agnès Duperrin est journaliste santé, elle dirige le service Santé du magazine Notre temps au sein du groupe Bayard. Elle est également coprésidente de l’Association des Journalistes Médicaux Grand Public (AJMED).
Formée à l’École supérieure de journalisme de Lille, elle a pratiqué tous les médias. Après 10 ans de télévision pour France 3 puis RTL Télévision, elle rejoint Bayard pour le lancement de Capital santé, et réalise des chroniques radio sur RMC. Depuis 1999, elle s’adresse à un public large de seniors via le mensuel Notre temps et le site notretemps.com. En décryptant les dernières avancées médicales, elle souhaite leur donner les clés pour être acteurs de leur santé, et de celle de toute la famille. La journaliste parcourt les laboratoires de recherche en France pour en faire découvrir les coulisses et les chercheurs qui œuvrent aux innovations. Une passion, donc, menée sur tous les fronts.
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